LE BREATHWORK EN SEXOTHÉRAPIE : ET SI ON RESPIRAIT AUTREMENT ?
Breathwork en sexothérapie : comment la respiration libère le corps et le désir
On parle souvent de “respirer un bon coup” quand on est stressé, contrarié ou un peu perdu. Et si cette phrase un peu banale avait en réalité un pouvoir bien plus profond ?
Le Breathwork qu’est ce que c’est ?
Bienvenue dans l’univers du Breathwork, une pratique de respiration consciente et connectée qui peut transformer bien des choses… y compris dans le domaine de la sexualité et de la guérison des traumatismes.
Quand le corps s’est mis en pilote automatique…
Après un traumatisme, un choc ou une blessure émotionnelle, le corps fait ce qu’il sait faire de mieux : il survit.
Mais pour survivre, il met parfois en place des mécanismes de protection – comme le figement. On se coupe (un peu, beaucoup) de ses sensations, de ses émotions, et parfois même de son propre désir.
Résultat : le corps fonctionne, mais en mode économie d’énergie. On avance, mais sans vraiment sentir. C’est là que le Breathwork entre en scène.
Respirer pour délier, laisser circuler, ressentir.
Le Breathwork, en thérapie, c’est une respiration connectée, c’est-à-dire fluide, continue, sans pause entre l’inspiration et l’expiration. Ce rythme particulier permet de :
- faire circuler l’énergie émotionnelle bloquée,
- reconnecter le corps aux sensations agréables (si, si, elles sont toujours là !),
- sortir doucement de l’état de figement pour revenir à un espace de clarté, de sécurité et de plaisir.
Ce n’est pas magique. C’est physiologique. Respirer consciemment, c’est envoyer au système nerveux un message clair :
“Tu peux relâcher, tu es en sécurité.”
Mais comment reconnaître le figement ?
Il ne se voit pas toujours à l’œil nu, mais il peut se ressentir. Voici quelques signaux qu’on retrouve souvent chez les patient·es :
- fatigues chroniques, sans explication médicale claire,
- douleurs diffuses (dos, bassin, nuque…),
- impression de brouillard au réveil, difficulté à se “mettre en route”,
- ou encore ce sentiment de ne pas avoir accès à ses sensations corporelles ou à son désir.
Une séance de Breathwork thérapeutique, ce n’est pas une course. C’est un temps suspendu.
On s’y installe avec douceur, on laisse le corps guider, on respecte le rythme. Parce que si on force, on rebranche le mode survie, et on retombe dans le blocage.
L’idée, c’est de rester présent·e, connecté·e, dans une respiration fluide qui permet au corps de libérer ce qu’il est prêt à laisser partir.
En conclusion : respirer, c’est revivre.
Le Breathwork, c’est bien plus que respirer profondément. C’est un chemin d’écoute, de guérison émotionnelle, de reconnexion au plaisir et à la sécurité intérieure.
Et si, au fond, la première clé du désir, c’était simplement… d’apprendre à respirer à nouveau en sécurité ?